Lors d’une grève SNCF, c’est en général tout un ballet qui se déroule devant les panneaux d’affichages. C’est l’effervescence. Entre une famille qui descend pour passer ses vacances, des parents qui attendent leur enfant, d’autres personnes qui attendent un train ou qu’on leur clarifie leur situation. On peut entendre des jurons a droite a gauche, des « c’est la galère », « comment je vais faire »
Les agents de la Sncf sont comme des fourmis a essayé de répondre du mieux aux attentes des voyageurs.
Dans tout ce brouhaha on peut trouver des gens compréhensif comme ce couple, venus attendre leur fils « Nous lui avons pris un billet de première classe pour descendre de Paris. Son train a 25 minutes de retard, et il s’est retrouvé en seconde classe, debout, les wagons étaient bondés. On n’a plus qu’à attendre en espérant être dédommagés pour la première classe. En tout cas, on n’a rien contre les grévistes. La situation est embêtante mais on les comprend très bien. »
Mais l’on trouve aussi des gens excédés, qui ont du mal a accepter ces mouvements sociaux qui touchent le trafic « Ça devient vraiment pénible, c’est inadmissible ! En France on est saturés de grèves, il y a tout le temps quelque chose qui ne va pas. La France est le pays de la grève ! » ; « Sur le quai tout le monde était mécontent, il y avait une foule abominable, la situation devient très pesante. »
ou encore d’autres qui essayent de relativiser « Même quand il n’y a pas de grèves, c’est toujours la galère avec la SNCF, les trains ont toujours du retard ! ».
ou encore d’autres qui essayent de relativiser « Même quand il n’y a pas de grèves, c’est toujours la galère avec la SNCF, les trains ont toujours du retard ! ».
On retrouve des gens excédés, sur les nerfs, comme ce voyageur qui s’en prend au guichetier et fait scandale, ou cette jeune fille qui somnole sur un banc ses valises à coté ou encore une jeune maman essayant de calmer ses enfant et de les faire patienter en leur offrant un jus d’orange sur la terrasse du café de la gare.